Fiscalité, politique RSE… Comment repenser la mobilité pro en 2025 ?

Entre nouvelles normes environnementales, fiscalité incitative et attentes accrues des collaborateurs, la mobilité professionnelle connaît une véritable mutation.

Pour les entreprises, cela signifie revoir en profondeur leur stratégie de déplacement, depuis le choix des véhicules jusqu’aux outils de réservation, en passant par le pilotage budgétaire ET environnemental.

Parlons aujourd’hui des grandes évolutions à intégrer dès aujourd’hui pour anticiper 2025 — et comment les transformer en opportunités grâce à des solutions concrètes.

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Fiscalité : les incitations se renforcent pour une mobilité plus verte

La fiscalité évolue dans le sens d’une mobilité plus propre. L’État met en place des restrictions et adaptations légales pour encourager l’adoption de véhicules à faibles émissions.

Ce qu’il faut retenir :

• Des taxes incitatives de plus en plus lourdes s’appliquent aux véhicules thermiques les plus émetteurs (amortissements dégressifs, malus…).
• Fin de la TVS (Taxe sur les Véhicules de Société), remplacée par une fiscalité plus avantageuse pour les véhicules à faibles émissions.
• Pour les salariés, l’usage d’un véhicule thermique dans un cadre pro impacte désormais plus fortement la part salariale du bien en nature (avantage imposable).
• Les IK (Indemnités Kilométriques) sont majorées de 20% pour les trajets réalisés en véhicules électriques, et des aides encouragent l’installation de bornes de recharge en entreprise.

Ce que cela implique :

• Le TCO (coût total de possession) doit inclure la fiscalité indirecte, l’empreinte environnementale et les éventuelles subventions.
• Il est parfois plus rentable à moyen terme d’opter pour un véhicule propre, même légèrement plus coûteux à la location.

Politique RSE : faire de la mobilité un levier d’engagement

La mobilité professionnelle entre désormais dans le périmètre des émissions indirectes d’une entreprise (scope 3).

Résultat : elle devient un axe stratégique de nombreuses politiques RSE.

Ce que font les entreprises les plus engagées :

• Mise en place de politiques voyages plus vertes : priorisation du train, du covoiturage, de l’électrique
• Suivi des émissions CO₂ liées aux déplacements pro.
• Sensibilisation active des collaborateurs.

🚧 Mais un obstacle persiste : la difficulté à intégrer ces politiques dans les outils de gestion opérationnelle. Réservation, reporting, choix du véhicule : tout cela reste souvent décorrélé des engagements affichés.

Des obligations légales à intégrer dès maintenant

La réglementation pousse les entreprises à repenser leur mobilité non seulement par conviction, mais par obligation.

Parmi les textes à surveiller :

• Loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités) : impose une stratégie mobilité pour les entreprises de plus de 50 salariés sur un même site.
• Directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) : oblige les grandes entreprises à rendre compte de leur impact environnemental, y compris dans le domaine des transports professionnels.

👉 Autrement dit, la question n’est plus seulement de “faire mieux” : les entreprises doivent désormais rendre compte, prouver et documenter leur implication et leurs efforts de transition.

Mais que doit-on retenir de tout ça ?

En 2025, la mobilité professionnelle n’est plus celle de 2015 et ne peut plus être gérée de la même manière.

Les entreprises doivent s’adapter :

• Pour respecter un cadre légal de plus en plus exigeant
• Pour réduire leurs émissions indirectes et tenir leurs engagements RSE
• Pour optimiser les coûts dans un contexte fiscal mouvant
• Et pour améliorer l’expérience collaborateur, en proposant des solutions adaptées, fluides et responsables

🚗 Chez Carbookr, on accompagne les entreprises dans l’adaptation de leur mobilité pro, avec une équipe experte et solution de location de véhicules pensée pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui (et de demain ! 🌱)

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